Pour anticiper les conséquences de l’élévation du niveau de la mer et réduire les risques de submersion marine, l’Etat, l’Europe et l’Agence de l’eau financent une étude qui a pour but de dessiner l’avenir des Bas-Champs de Cayeux.
Eoliennes en mer, implantation de 24 nouveaux épis, plan de prévention des risques naturels, étude sur l’avenir des Bas-Champs du Vimeu : depuis plusieurs mois, les habitants de Cayeux-sur-Mer et ses environs vivent au rythme des réunions publiques, des comités de pilotage et de concertation…
Le 11 octobre, à l’invitation du Conseil général et du Syndicat Mixte Baie de Somme – Grand Littoral Picard, près de 70 acteurs locaux (élus, représentants associatifs, chasseurs, agriculteurs, industriels, propriétaires, scientifiques, universitaires…) ont participé au premier comité de concertation de l’étude portant sur une éventuelle, partielle et maîtrisée ouverture à la mer du Hable d’Ault. Et tout s’est très bien passé !
Rappelons-le, cette réunion avait pour objectif de présenter le diagnostic de l’existant (phase I) et non les futurs scénarii d’aménagement et leurs coûts, qui pour l’heure ne sont pas déterminés et qui font partie du programme de la phase II.
Après l’intervention de Christian Manable et l’exposé du cabinet d’études Sogreah et de ses partenaires, pendant 1 heure et demie les participants ont débattu, sous forme de questions-réponses, les réponses étant la plupart du temps formulées par Christian Manable.
Prochain rendez-vous : en juin 2012, avec la présentation des différents projets d’aménagement qui seront examinés à la loupe par les membres du comité.
Les petites phrases de Christian Manable, président du Conseil général
- « Le 5 mars 1974, dans un discours, Max Lejeune, Président du Conseil général, estimait impossible de maintenir la digue et que le Hable en tant qu’entité maritime devait être reconstitué. »
- « L’homme est au cœur de nos préoccupations. »
- « Je n’accepterai pas les avis basés sur la désinformation. Je ne comprends même pas que les lettres anonymes puissent être comptabilisées et étudiées, car nous, nous agissons en toute transparence et responsabilité alors sur ce dossier que tout le monde ait le courage de ses opinions ! »
- « Faut-il subir ou anticiper ? Le choix du laisser-faire n’amènerait-il pas à la catastrophe ? »
- « Gouverner c’est prévoir comme le disait Pierre Mendès France. »
- « Si ce n’est pas bien de dépolderiser, on ne dépolderisera pas. »
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Contenu:
-Le powerpoint projeté lors du comité de concertation
-Les témoignages du Président du Conseil général, du Sous-Préfet de l’arrondissement d’Abbeville, du maire de Cayeux-sur-Mer, du chef de projet SOGREAH branche maritime, du directeur de l’ASA des Bas-Champs
-Le rapport de Lydie Goeldner (géographie sociale)
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Commentaires
françois lautier (as. cayeux-, le 21/10/2011 à 14h48 Pour l'instant, il est inexact de parler de concertation. Il s'agit seulement d'information, ce qui est certes déjà quelque chose mais n'est pas de la concertation. Au demeurant, lorsque M. Manable a rappelé la nécessité de la concertation, M. Buisine a hélas développé en parlant de communication. Il a aussi été répété plusieurs fois qu'un effort de communication permettrait sans doute de convaincre du bien fondé de la dépoldérisation beaucoup de ceux qui demeurent réticent Répondre
la oigne 80, le 24/10/2011 à 10h01 @ françois lautier : je ne partage pas vos propos ! Manable et Buisine ont répondu à une demande de l'assistance en précisant que tous les éléments seraient mis en ligne sur internet. Là oui il s'agit de communication. En aucun cas Buisine n'a dit qu'un effort de com permettrait de convaincre du bien fondé de la dépolderisation. En tant que chasseur je lui ai parlé de ce dossier et il répond toujours, sincèrement et clairement, qu'il défend l'étude mais pas que le sujet de la dépolderisation est un bien fondé. Répondre
hervé, le 28/10/2011 à 14h58 +1 pour la oigne 80 Répondre
antony, le 10/11/2011 à 19h53 Tout a fait d'accord avec la oigne 80. Le dialogue est en place, il faut que tout le monde s'exprime et c'est le cas. Personne n'est laissé de côté!... Répondre
valérie, le 06/12/2011 à 16h57 Quand on voit combien coute l'entretien et la réparation de la côte pour faire reculer la mer. La question ne se pose même plus avec des moyens de plus en plus bas.Il faut que la mer reprenne ses droits! Répondre
Syndicat Mixte Baie de Somme - Grand Littoral Picard
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